17/09/11

DEMOCRA-CITE'. 9 dicembre à Paris Malaquais

Séminaire Ville Participative :: ENSA Paris-MalaquaisDémocraCité
Faire les territoires autrement:
Participations et expérimentations collectives
Journée d’études du département Art Architecture Politique (AAP)
ENSA Paris-Malaquais
Participants include: Markus Bader Raumlabor, Nicolas Bonnenfant et Pablo Georgieff CoLoCo, Francesco Careri Stalker, Santiago Cirugeda Recetas Urbanas, Anne Debarre, Maarten Gielen Rotor, Andreas Lang Publicworks, Caroline Maniaque, Yann Moulier Boutang Multitudes,, Ramon Parramon Idensitat, Constantin Petcou AAA, Meredith TenHoor.

Monrning
9h00 Accueil des participants :Nasrine Seraji AA dipl. RIBA, directrice de l'ENSA Paris-Malaquais
9h30 Ouverture et présentation de la journée. Jac Fol AAP/ Enrico Chapel et Thierry Mandoul
9h45 Caroline Maniaque, maître-assistante ENSA Paris-Malaquais « Architecture et actions,
1960s : retour d'expérience »
10h15 Francesco Careri, Stalker, Rome. « Pidgin City. Une ville métisse pour le projet indéterminé »
11h00 Constantin Petcou, Atelier d'Architecture autogérée, Paris. « Faire rhizome »
11h30 Santiago Cirugeda, Recetas Urbanas, Séville. « Architecture négative »
12h00 Ramon Parramon, Idensitat, Barcelone. « Cities, communities and artistic practices »
12h30 Discussion

Afternoon

14h15 Meredith TenHoor, Princeton university, New-York. « Lieux empruntés, espaces inventés »
14h45 Maarten Gielen, Rotor, Bruxelles. « Préoccupations... »
15h15 Yann Moulier Boutang, Multitudes, professeur des universités, Paris « Wiki-architecture » 16h00 Markus Bader, Raumlabor, Berlin. «Total freedom is no freedom at all?»
16h30 Andreas Lang, Publicworks, Londres. « Local cultural production,and co-authorship »
17h00 Nicolas Bonnenfant, Pablo Georgieff, CoLoCo, Paris. « Actions territoriales, la pioche VS Google Earth »
17h30 Anne Debarre, maître-assistante ENSA Paris-Malaquais « Activations, acteurs, interactions »
18h00 Discussion, conclusion

Regarder autrement l’architecture et le territoire pour en saisir collectivement les potentialités, investir des objets et des espaces délaissés pour qu’ils deviennent des lieux appropriables par chacun, élaborer des projets relationnels, participatifs : telles sont les stratégies que développent depuis plus d’une décennie des collectifs qui réunissent architectes, artistes, paysagistes, urbanistes... Pour ce faire, ils se glissent dans des interstices spatiaux, réglementaires, administratifs, économiques, ils inventent des tactiques multiples et annoncent des modalités alternatives de fabrication de l’espace architectural et urbain.

Stalker propose des marches collectives dans la banlieue de Rome.L’Atelier d’architecture autogérée organise un système d’éco-interstices dans l’Est parisien pour contrecarrer la crise de la ville capitaliste.Raumlabor imagine des ateliers collectifs pour construire et tester du mobilier à Berlin, à Saint-Nazaire et dans d’autres villes. Recetas Urbanasfait une animation vidéo avec des Playmobil pour décrire le procédé constructif d’un abri sur les toits de Séville. CoLoCo imagine dans les cours anglaises du 104, centre culturel à Paris, un jardin participatif planté de graines et boutures collectées dans le quartier. Rotor développe une base de données sur les matériaux mis au rebut par plus de 200 entreprises belges.

Autant d’actions qui font d’un projet sur l’espace, le lieu d’un acte poli­ti­que et qui engagent une pra­ti­que esthé­ti­que pro­fon­dé­ment démo­cra­ti­que. Autant d’œuvres collectives qui rejettent toutes méthodes académiques et privilégient avant tout l’expérience du terrain, l’implication dans la fabrication et l’exécution en favorisant la relation à autrui. Autant de bricolages savants qui questionnent, et enfin critiquent, l’élaboration de la ville libérale et de la société de consommation tout en envisageant des propositions éthiques relatives à l’habitation, l’écologie.

Comment interpréter ces productions à première vue insaisissables ? Se réfèrent-elles à l’art, à l’architecture, à l’activisme social des années 1960? D’où vient leur passion pour l’interactivité et les réseaux? De quels imaginaires politiques et esthétiques sont-ils porteurs ?

La journée d’études du département Art/Architecture/Politique-ENSA Paris-Malaquais veut interroger ces démarches nouvelles qui invitent les citoyens à la transformation de leurs cadres de vie.

Elle constitue le deuxième volet d’un projet démarré au printemps 2011 avec l’exposition « Urbanités inattendues » (ENSA Toulouse/AERA) et la journée d’études tenue à Toulouse à cette occasion.

Département AAP : Clotilde Barto, Anne Debarre, Xavier Dousson, Catherine Clarisse, Xavier Fabre, Jac Fol, Bertrand Lamarche, Thierry Mandoul, Caroline Maniaque, Caroline de Saint Pierre, Emmanuel Pinard, Yann Rocher, Jean-François Roullin

Nessun commento:

Posta un commento